Vélo! (Jitensha!)

Quand mes parents sont partis pour leur lune de miel, voir des éléphants, des tigres, des gazelles à moustaches, moi je suis resté 10 jours chez ma grand-mère Paule, à Paris. Et c'était vachement chouette. On a nourrit les canards du jardin du Luxembourg (gavé même, mais le terme prête à confusion parait-il!), on a chassé les pigeons, on a regardé les poissons (d'aucun dirait qu'on s'est Gefilte fish...farci les carpes quoi!!! Oui, d'après mon père c'est une blague tellement sélective qu'il m'a conseillé de l'expliciter tout de suite), et on a attendu le retour de mes parents. Étrangement, ils avaient une toute petite mine en revenant de Tanzanie; il parait qu'on dort mal dans les avions. Je connais pas encore, mais j'espère que ça viendra vite, ça a l'air cool l'avion. C'est comme le bus, mais en beaucoup plus grand: c'est déjà tellement rigolo le bus, alors l'avion...
Du coup, c'est maman qui nous a ramené en voiture à la maison, et c'est papa qui a ronflé pendant 2 heures. Mais quand même, quelle idée d'aller si loin pour voir des animaux: on a les même à St Gaultier, la preuve. En fait, je crois qu'ils sont partis pour voir si j'allais leur manquer. Bingo; pendant 2 jours, c'était Disneyland à la maison: je voulais les bras, j'avais les bras, je voulais prolonger mon bain, pas de problème, me coucher plus tard, allez hop, manger 2 fois des frites en regardant "oui-oui", c'est parti mon kiki!

Petit à petit, les choses sont rentrées dans l'ordre: j'ai retrouvé nounou et Romain, j'ai retrouvé la crèche; papa qui ne travaille plus est à la maison, et s'occupe plus souvent de moi (il est beaucoup moins patient que maman, mais j'aime bien le taquiner pour voir, puis lui faire un bisou...et je confirme, c'est un vrai papa poule!!!).
Et puis il y a le vélo (jitensha donc en japonnais, d'après tonton Rodolphe). Ce mercredi 28 Octobre (bon anniversaire Léone!), j'ai "hérité" du vélo de Romain, et de son casque bleu (que je porte aux nues!). 2 soirs de suite j'ai vainement tenté de faire plus d'un tour de pédalier dans le salon, sans y parvenir: c'était 1 tour en avant, 3 tours en arrière, demi tour à la porte et on recommence. Et vendredi matin, après une courte nuit de sommeil (je n'ai pas encore intégré le changement d'heure, au grand damne de mes parents), JE SAVAIS FAIRE DU VÉLO. Et depuis, qu'il vente ou qu'il neige (...), de l'aube au crépuscule, j'arpente, je hante (Halloween=St Quentin) les sombres ruelles galtoise tel un Gérard Lambert Berrichon. Et je m'éloigne rarement de mon casque: il me regarde manger, il me regarder prendre mon bain, il me berce la nuit, toujours à portée de main (on sait jamais, un urgence...). D'ailleurs, j'y retourne, le tour de France n'est pas si loin!!!