jeudi 26 février 2009

I did it

Et en voici d'ailleurs la preuve en image: elle est pas belle, ma vie?
Mais forcement comme ça, ça ne vous dit rien, alors reprenons l'histoire depuis le début.



J'avais tout tenté, tout. Souvenez vous il y a un peu plus d'un an, j'avais commencé par des nuits pourries, longtemps, régulièrement...toutes les nuits en fait. Mais non. Pourtant j'y allais franchement, jusqu'à plusieurs fois par nuit, avec des journées sans sieste juste derrière histoire d'en remettre une couche. Comme je fatiguait un peu plus vite que mes parents (qui sont résistants mine de rien), j'ai décidé de changer mon fusil d'épaule.
Nuits longues et reposantes (le pied en fait, même pour moi), je passe aussi l'aspirateur, je jette à la poubelle ce qu'il y a à jeter, je mets dans le lave vaisselle...la vaisselle sale of course, et je la remets dans le placard une fois qu'elle est propre (bon, je ne fais pas ça tout seul, je suis trop petit si mignon, mais je le fais quand même). Je presse aussi les oranges le matin (moi ce que je préfère, c'est la pulpe, mais maman ne part jamais au travail sans son jus d'orange alors je me dévoue! Je casse les œufs, je mélange la pâte...ouais, en fait je fais tout dans cette maison.
Et puis bien sûr, je fais un petit rhume de temps en temps, histoire qu'on s'occupe un peu plus (mais si c'est possible, on peut toujours faire plus!!!).
Mais rien n'y faisait, nada. Alors il a fallu que je sorte le grand jeu, et ça a marché.
15 jours d'une forme olympique, repas gargantuesques, siestes énormes, nuits démesurées. Et là, paf, sournoisement, au retour innocent d'un petit week end en région parisienne, la tuile: peut être une angine? Une super angine, une méga angine, une giga angine même. Pas la petite angine de rien du tout avec un petit 39,5, non non, la grosse, la vraie: 40,3 sur l'échelle du mercure et de l'électronique. Ça y est j'ai planté le décor, créé le climat de notre nuit. Donc vous imaginez: nez qui coule, gorge irritée et douloureuse et donc....NUIT POURRIE!!! C'est là que c'est arrivé, quand plus personne ne s'y attendait: J'AI DORMI DANS LEUR LIT. Epuisés qu'ils étaient de se lever toutes les demi-heures, papa m'a ramené dans leur lit, et j'ai dormi confortablement blotti entre mes parents (qui eux ont eu du mal à trouver le sommeil). Non mais vous imaginez, ils ont attendu mon dixneuvième moisiversaire pour me laisser dormir dans leur lit; c'est un peu ma conquête du Graal à moi.

Pas d'inquiétude: le traitement de cheval de mon médecin préféré m'a remis sur pied plus rapidement que d'habitude, j'ai repris mon régime de banane, et surtout je prends des forces pour accompagner mes parents au ski dans 10 jours: la garderie est ouverte, alors si je ne suis pas malade, ils pourront peut être skier un peu. Mais en 10 jours, il peut s'en passer des choses: on verra bien!!!!

jeudi 12 février 2009

REVOICI L'IPI






Pour tous ceux qui ne savent pas, fidèles lecteurs trop longtemps délaissés, un ipi n'est pas qu'un jeune aux cheveux longs qui fume du hakike avec ses potes les beetnicks, c'est aussi et surtout...comment dire...une espèce de bombe à virus: un veau qui n'est que peu malade, mais qui disperse généreusement dans son environnement de nombreuses, de très nombreuses particules virales: COMME MOI!!! C'est vachement (hi hi hi) marrant d'ailleurs. Bon je vous le refais dans l'ordre.
Vous savez que j'ai tendance à faire des rhinites, avec fièvre, nez qui coule, ronflements, perte d'appétit, mauvaise humeur; enfin la totale. Après quelques péripéties moyennement réjouissantes (surtout pour les parents), je me suis fait opérer des végétations, avec paracenthèse, mi janvier. Juste après, j'enchaîne avec une petite gastro, que belotte je m'empresse de filer à mon père, puis à sa mère venue me garder (mamève passe à travers, je ne peux pas réussir à tous les coups): faut partager non? Je m'en remets très vite (contrairement à papa), et là, c'est le pied: je mange comme quatre, je me précipite à table, j'attrape ma fourchette, je dévore, puis je saute sur les genoux de mes parents pour tester leur plat, dès fois que ce serait meilleur dans leur assiette. Grosse patate, forme olympique. Et de fait, super bonne humeur à la maison, puisque je suis le centre du monde!!! Et puis patatras. Maman chope une mini grippe d'une journée (normal, elle est vaccinée); malgré de nombreuses précautions (moins de 50 bisous et/ou calins par jour, peu de gouzis gouzis...), je suis malade aussi, un bon rhume. Et rebelotte, je passe à papa...juste avant notre long week end à Paris. Forcement, ses trois jours de repos, il en a bien profité: au fond du lit! Et en bon ipi que je suis, j'en ai aussi laissé quelques miettes à ma grand mère, toujours la même: et dix de der, elle a aussi passé 1 longue semaine au fond de son lit: chuis sympa hein? Bon, vous avez compris la notion de ipi? Interro écrite dans 8 jours.
A part ça il y a eu ma bosse à la Harry Potter en travers du front, souvenir de mon bélier bélier boum avec le coin de la porte, il y a eu le lèche vitrine des grands magasins à noël, il y a toujours le chat qui doit subir mes podo-calins (ceci dit, c'est le seul être animé que je daigne couvrir de bisous, alors elle peut subir non?).
Je me rends compte que ça faisait plus de 2 mois que je n'avais pas donné de nouvelles, d'ailleurs, certains d'entre vous s'en sont plaints à mes parents...les pauvres, ils n'y sont pour rien...les pauvres.